Pour sortir la Guinée de l’ornière, du climat d’impunité accordé surtout aux personnalités en charge de la gestion de la chose publique, les nouvelles autorités ont créés la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières CRIEF. Objectif, sanctionné les auteurs des délits économiques et financiers, décourager les éventuels candidats à ces genres de pratiques, soulager les victimes et moraliser la gestion de la chose publique. La structure, offre aussi des garanties procédurales, le respect des droits humains et l’assurance d’un procès juste et équitable à travers ses instruments, notamment : la Chambre du jugement, de l’instruction, la Chambre spéciale et contrôle de l’Instruction, et la Chambre des Appels.
Mais le hic à date, c’est l’envoie en prison de certains dignitaires du régime déchu juste après les auditions que beaucoup trouvent comme un règlement de compte ou deux poids deux mesures. Sur ce, le procureur spéciale de l’institution, botte en touche ces propos, d’ailleurs qu’ils qualifient mensongères ou mal connaitre les principes et valeur de cette cour spéciale.
« Sur le cas de Tibou Camara ancien ministre, Abdoul Karim Dioubaté aussi ancien ministre du budget et Evelyne Mansaré et autres, ce dossier est bien arrivé à la phase de l’instruction. Du coup, nous avons saisi la Chambre d’instruction qui a son tour les a interrogés en première comparution et les inculpés. Et en fonction des réalités du dossier la Chambre a estimer que Monsieur Tibou Camara, devait être placé sous contrôle judiciaire. Compte tenu des charges qu’ils ont pu constater dans le dossier et les autres placés sous mandat de dépôt. Dans notre réquisitoire nous avons dit que les trois devraient être détenus de façon préventive. Mais les magistrats de sièges sont indépendants, ils peuvent dés fois obtempérés à nos demandes comme aussi prendre le contre-pied, donc c’est ce qui s’est passé. Nous n’avons pas d’ordre à donner à la Chambre d’instruction. C’est elle qui a estimé dans sa propre conviction que Tibou devait être placé sous contrôle judiciaire et les deux autres en détention. Voici les détails de cette affaire », A expliqué Aly Touré, Procureur Spécial de la CRIEF.
Aujourd’hui, 28 dossiers sont en instances, dont 8 personnes en détention, 106 en libertés et le nombre des inculpés et prévenus s’élèvent à 114 et 7 autres personnes morales nous a annoncé les membres de la Cour de Répression Economiques et Financières CRIEF. Créée le 2 décembre 2021 et amandée le 6 décembre de la même année par le Comité de National de Rassemblement pour le développement CNRD.