La ville de Fria qualifiée hier une cité sportive, aujourd’hui, toutes les infrastructures sont presque en lambeau dans cette agglomération. A l’époque, plusieurs disciplines y étaient pratiquées par la couche juvénile. Mais depuis le départ des français, ces lieux loisirs ont été abandonnés a eux même, sans entretient moins encore une réhabilitation possible ni par les autorités préfectorales ou encore la société Rusal Friguia.
La piscine qui faisait une forte attraction des jeunes les week-end, les terrains de basketball, des boulistes, les tennis de champs en passant par les terres battues de football, tout est en ruine. Cette piscine qui a produit des grands champions en natation, il ne reste que des vestiges pour reconnaitre ce lieu jadis prisé. Cet ancien nageur, se souviens de certaines gloires et les épopées de ce lieu de loisir des années 90.
‘’Cette piscine a produits des grands noms de la nation guinéenne, tel que Franky Doré, Dane Diawara et Lansana Sidibé qui ont participé a des compétitions nationales et internationales. Mais depuis la grève, les russes ont complètement abandonnés l’infrastructure. Avant ils se lavaient ici, mais aujourd’hui ils sont crées leur propre piscine bien entretenu’’, a expliqué le maitre nageur Tafsir Sidibé.
Les terrains de basketball et volley, tous transformés en terrain de foot par les jeunes footballeurs. C’est pourquoi les volleyeurs et basketteurs se plaignent régulièrement concernant l’état de dégradation des pistes de jeu.
‘’J’ai mal au cœur en voyant l’état dans lequel se trouve nos infrastructures sportives, c’est vraiment dommage. On ne peut rien faire de bon sur l’air du jeu tout est dégradé, les terrains sont impraticables’’, peste un basketteur.
Malgré ce manque criard d’infrastructures sportives dans la cité de la première usine en terre africaine, une autre discipline vient de voir le jour. Son nom, le shut-ball, un sport de main qui se pratique avec un petit filet installé par terre.
‘’Nous pratiquons une nouvelle discipline qui est le shuk-tball. Ce sport vient d’être validé comme sport olympique par le CIO. Ça se joue en groupe avec un ballon en main qu’on tape un petit filet posé à terre. Sans local nous sommes obligé d’empreinte les terrains de basket ou volley-ball pour exercer ce sport’’, nous relate l’entraineur Aboubacar Keita.
A date, plusieurs disciplines sportives chôment dans la ville de Fria par manque d’infrastructures sportives adéquat. Il serait, important que les autorités administratives et la société Rusal Friguia se donnent les mains pour sauver la carrière sportive des jeunes athlètes.