Quelques jours après le réajustement du prix du litre à la pompe de 9.000 à 11 000 franc Guinéen, les chauffeurs de taxis et mini- bus ont décidé depuis le lundi de garer les véhicules et bouder la circulation. Puisqu’après cette augmentation du prix des produits pétroliers , selon ces conducteurs ils n’ont aucun bénéfice sur le tarif d’un tronçon de 1500 francs Guinéen.
Ce mardi 10 août 2021, certains leaders politiques se sont exprimés sur cet état de faits. C’est le cas du président du Parti de l’Unité et de Renouveau Louda Baldé, qui déplore cette situation que la population Guinéenne subisse en ce moment. Il l’a dénoncé lors d’une interview téléphonique qu’il a accordée à votre quotidien d’information kakoulimainfo.com.
» D’abord nous ce qui nous préoccupe au PUR , c’est la souffrance de la population. Quant on dit souffrance de la population c’est le bas peuple qui souffre par rapport à cette grève la. Depuis hier aucun taxi ne circule , parce qu’il a eu augmentation de carburant de 2.000 franc. Maintenant les autorités ne peuvent pas camper sur un, en disant ils vont augmenter le carburant à 2.000 fg , parlé avec un groupe de syndicats et ceci leur rassure que le transport ne va pas augmenter epuis rester sur cette position. Les taxis maîtres, ils ont fait comprendre leur volonté, ce qu’ils veulent depuis hier. Ils disent qu’ils veulent qu’on ajuste leur prix. Donc ils sont sur leur droit de le dire, il faut qu’il ait une amélioration au niveau de tarif par tronçon, c’est tout à fait normal. Maintenant c’est le gouvernement de les écouter, de les approcher de voir quelle mesure qu’il faut appliquer pour que eux puissent trouver leur gain et que la population aussi ne souffre pas, du moment où ils ont augmenter le prix du carburant . Donc nous trouvons d’abord la grève tout à fait normale dans un état de droit , donc c’est le droit des taxis maîtres de revendiquer dans ce contexte la. Nous ce qui nous peine dans cette histoire c’est la souffrance de la population. Il faut que le gouvernement allège la souffrance de la population, il ne peut rien avoir sans la paix, mais la manière dont ça continue comme ça , ça va créer des frustrés, parce qu’il aura une partie de la population qui ne pourra pas se déplacer » déplore til.
Sur la question de l’arrestation à nouveau de l’un des membres du bureau politique nationale de l’UFDG Abdoulaye Bah à l’occurrence, ce jeune leaders politique évoque qu’il est certainement arrêté d’une autre raison.
» Vous avez vu le PUR n’a ménagé aucun effort, il continue de faire son mieux pour la libération des detenus politique ça c’est depuis leur arrestation. Nous allons continuer dans ce sans. Parce que tout seul le Professeur Alpha Condé et gouvernement sont allés dans ce sens de libérer certains, c’est un acte salutaire , nous nous leur remercions d’avoir commencé à satisfaire les préalables qui étaient dans les mémorandum que nous avons soumis au secrétaire permanent. Maintenant le moment où ils sont libres et d’autres qui sont arrêtés, nous laissons la justice de faire son travail. Parce que on se dit sûrement c’est pas pour rien que ce Monsieur a été arrêté. Pour le moment on peut pas se déterminer sur ce cas. Mais ce que nous nous pouvons dire , ce que le président de la République et le gouvernement aillent dans le sens de la libération des detenus politique ,certains des detenus d’opinion comme Oumar Sylla Foniké manguè , Monsieur Soropogui, monsieur Haba ainsi de suite. Ceux qui sont libérés et arrêtés ça c’est une autre histoire. Il faut d’abord appeler à la retenue ceux qui sont libres de n’est pas se permettre d’appeler à la violence en tant que telle comme la manière que le gouvernement le dit. Donc pour le moment au PUR, nous sommes entrain de nous rabattre au niveau de la justice faire des enquêtes pour savoir exactement de quoi était accusé monsieur bah. Nous réitérons notre volonté à accompagner le gouvernement pour ce qui est de l’unité et de la paix » a précisé le président du PUR
Aboubacar Moussa camara
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