Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation était invité ce mercredi 7 juillet 2021 chez nos confrères de FIM Fm dans l’émission » LE MIRADOR « . Dans sa communication, le ministre Dr Alpha Amadou Bano Barry, a indiqué que depuis maintenant 5 ans le système éducatif Guinéen n’atteint pas 27 semaines de cours sans interruption. À l’en croire, le ministère de l’éducation Guinéenne est bien dans le délai d’organiser les examens dans ce mois de juillet 2021.
» On est autour de 28 semaines de cours, puisqu’on a commencé depuis le 1er décembre. Il est prévu une année scolaire, disons 31 semaines, c’est la norme, celle qui existe dans le document. Dans les conditions normales, si vous atteignez 27 semaines, vous êtes autorisé à procéder les examens telle qui est prévue dans le texte de la Guinée. Parce que 27 semaines signifie 85% du programme. Donc nous sommes dans le délai de vous dire que c’est la première fois depuis pratiquement 5 ans on n’atteint pas 27 semaines de cours sans interruption, sans grève, sans mouvement particulier, empêchant la tenue des cours correctement.
En conseils interministérielle et conseil des ministres, je n’ai pas entendu et je ne pense pas être ministre chômeur, le président de la République donner les instructions pour dire d’organiser les examens dans le mois de juillet. Ce qu’il nous a demandé c’est de soumettre un calendrier, il a dit aux deux ministres en charge de sous-secteur où il y a des examens de proposer en conseil des ministres le calendrier pour la tenue des examens nationaux. C’est ce que nous avons fait, il n’a pas dit d’organiser en juillet. En début d’année, l’inspection générale fait toujours une projection de l’année scolaire en indiquant dans les meilleurs de monde le déroulement des cours » précise t-il.
Répondant les questions concernant le budget alloué pour l’organisation des examens de cette année, Dr Bano n’a pas manqué de donner les précisions.
« Le budget des examens c’est l’expression chiffré du nombre de candidats. C’est le nombre de candidats qui détermine toutes les dépenses liées aux examens. Parce que c’est le nombre de candidats qui détermine le nombre de surveillants, le nombre de centres d’examen, nombre de correcteurs. Le nombre de centres détermine le nombre de délégués, et superviseurs. C’est le service examens qui fait le budget, en tenant compte des effectifs de candidats. Je vais vous dire que le budget de cette année est probablement l’un des plus petits budgets utilisé pour les examens depuis pratiquement 5 ou 7 ans » a-t-il déclaré.
Cette année, il y a près de 400 mille candidats des différents examens sur toute l’étendue du territoire.
« Après la décantation vous avez essentiellement au baccalauréat 83 mille et quelques candidats, sur l’ensemble du territoire vous avez près de 400 mille candidats aux trois examens » a mentionné le ministre de l’éducation nationale
Aboubacar Moussa camara
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