Falsification des cachets, des arrêtés d’engagements à la fonction publique et l’utilisation des faux documents, ce sont les faits dénoncés par le président du collectif des 2000 fonctionnaires engagés. Goepogui Jean Pierre Koly, qualifie ces personnes d’une association de malfaiteurs, qui font faux et usage de faux, escroqueries et complicités dans la falsification des documents administratifs. C’est lors d’un entretien accordé aux journalistes du site www.kakoulimainfo.com ce samedi à Conakry, que l’intéressé a expliqué les mécanismes de ses faits.

Les mains entre plusieurs documents, le président du collectif des 2000 fonctionnaires engagés à la fonction publique, Jean Pierre Koly Goepogui, exhibe des faux dossiers liés aux recrutements au sein de l’administration guinéenne. Par ailleurs, il pointe un doigt accusateur à certains cadres du ministère de la fonction publique. Il s’agit du chef de cabinet Mohamed Traoré et Titi Kamano qui selon lui seraient derrière ces salles dossiers.
Cette autre forme de fraude pour avoir accès à l’administration guinéenne, est démontée ici par Jean Pierre Koly Goepogui.
‘’ Ils utilisent les faux documents en soutirant de l’argent aux pauvres guinéens. C’est un réseau bien installé entre plusieurs départements de l’administration. Même les signatures et cachets sont falsifiés par ces fossoyeurs pour juste faire leur sal besoin’’ insiste Koly Jean Pierre Goepogui.

Sur la situation des 5565 fonctionnaires engagés entre 2015 jusqu’à nos jours, il y a des milliers fictifs dans le lot aux dires du président du collectif. Cependant, l’Etat perd des milliards de francs guinéens par an, selon Jean Pierre Koly Goépogui.
‘’ En 2017 avec les 5565 fonctionnaires engagés, plus de 9 milliards de francs guinéens perdus. Entre janvier et mars 2021 il y a eu 15 milliards de pertes constatés. Au total : de 2017 jusqu’à 2021, plus 202 milliards francs guinéens ont été détournés par ces cadres cités plus haut’’ selon Koly Jean Pierre Goepogui.

Toute tentative pour joindre, Titi Kamano cadre du ministère de la fonction publique et Mohamed Traoré chef de cabinet, dont les noms reviennent souvent dans les explications du président du collectif des 2000 fonctionnaires engagés, sont restés vaines. Selon la loi guinéenne, en matière de faux et d’usage de faux, la matérialité de l’infraction suffit pour que l’auteur soit punissable.
La rédaction
